Organes de gestion et de coordination
Le plan "VIGILNAT" est organisé en quatre niveaux d’alerte correspondant aux niveaux de la menace respectifs.
A chaque niveau, des organes de gestion et de coordination ont été prévus dans le plan.
Niveau d’alerte « 1 » (correspond au niveau de menace FAIBLE)
Aucun organe de gestion spécifique n’est mis en place. Les acteurs et services compétents sont responsables suivant leurs missions respectives et suivant leurs procédures spécifiques.
Niveau d’alerte « 2 » (correspond au niveau de menace MOYEN)
Les acteurs et services compétents sont responsables suivant leurs missions respectives et suivant leurs procédures spécifiques. Le Groupe de coordination en matière de lutte contre le terrorisme (GCT) assure la coordination de l’action gouvernementale.
Niveau d’alerte « 3 » (correspond au niveau de menace GRAVE)
Dès que le gouvernement déclare le niveau d’alerte 3, il y a mise en place de la Cellule d’évaluation de la menace terroriste (CEMT) composée du Service de renseignement de l’État, de la Police grand-ducale et du Procureur d’Etat à Luxembourg. Elle est placée sous la responsabilité du Procureur d'État à Luxembourg.
La CEMT procède à une évaluation de la situation et à une veille renforcée en amont de l’activation éventuelle de la CC. Le président de la CEMT rapporte régulièrement au président du groupe de coordination en matière de lutte contre le terrorisme (GCT).
Niveau d’alerte « 4 » (correspond au niveau de menace TRES GRAVE)
Le passage au niveau d’alerte 4 a pour conséquence l’activation de la Cellule de crise (CC) par le Premier ministre. Convoquée par le Haut-Commissaire à la protection nationale et présidée par le ministre des Affaires intérieures, la CC initie, coordonne et veille à l’exécution de toutes les mesures destinées à faire face à la crise et à ses effets, respectivement à favoriser le retour à l’état normal. Elle prépare les décisions qui s’imposent et les soumet au gouvernement aux fins d’approbation.
La Cellule de crise est composée de représentants des ministères, administrations et services concernés en fonction de la nature et de l’envergure de la crise. Elle est présidée par le ministre des Affaires intérieures ou par une personne désignée par lui à cet effet. Elle siège, dans la mesure du possible, au Centre national de crise.
En cas d’intervention opérationnelle sur le terrain, la mission de la Cellule de crise s’étend à la coordination et au contrôle de l’exécution de ces interventions.
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